Voici le jour où j’ai découvert que l’hypnose de communication avec les défunts pouvait concrètement aider au processus de deuil. Je me rappellerai toujours cette femme d’affaires qui était venue me consulter parce qu’elle avait perdu son fils, un adolescent de 16 ans. Il s’était fait frapper par une voiture.

On dit que pour un parent, perdre un enfant est une des plus grosses souffrances qu’on puisse être amené à vivre. Son visage et ses yeux exprimaient bien qu’elle était passée par là.

C’était au début de ma carrière de spécialiste dans ce domaine qui n’était à l’époque pas encore très connu en francophonie : l’hypnose spirituelle de régression dans les vies antérieures et dans l’entre-vies.

À ma grande surprise, j’avais remarqué dans ma pratique qu’il n’était pas rare, même lorsqu’un client venait me voir pour effec­tuer une régression dans une vie antérieure, qu’un contact avec un défunt se faisait parfois spontané­ment. Comme ça, sans qu’il n’y ait de demande de ma part ou même de désir de la part du sujet.

Toutefois, pour cette femme d’affaires, c’était différent. C’était la première cliente qui venait me voir spécifiquement avec le désir de connecter à son fils décédé. J’ai hésité et finalement j’ai accepté en lui expliquant toutefois qu’on ne pouvait pas garantir le contact, que cela se passera si, et SEULEMENT SI, c’est pour son bien-être global et celui de son fils. On doit savoir qu’on ne doit pas forcer ces choses-là. Le défunt a également son chemin de vie de « l’autre côté » et tout doit être fait avec respect et un profond sens du sacré.

On effectue alors une première séance. Il n’y a pas de connexion avec son fils. Toutefois, elle connecte avec une intelligence sage (interne ou externe à elle, ce n’était pas clair) qui l’apaise, la rassure et lui trans­met des informations sur son fils.

Elle apprend entre autres que le décès de son fils était prévu dans son contrat d’âme. Elle fait plein de liens, comprend énormément de choses, j’en ai la chair de poule juste à l’écouter. Elle rapporte aussi avoir compris qu’il était même prévu que la mort de son fils allait jouer un rôle de déclencheur pour elle, pour l’amener à s’ouvrir à la spiritualité.

À la fin de sa séance, son énergie était complètement différente de celle à son arrivée dans mon bureau. Son visage était décontracté. Elle fait avec respect et un profond sens du sacré.

On effectue alors une première séance. Il n’y a pas de connexion avec son fils. Toutefois, elle connecte avec une intelligence sage (interne ou externe à elle, ce n’était pas clair) qui l’apaise, la rassure et lui trans­met des informations sur son fils.

Elle apprend entre autres que le décès de son fils était prévu dans son contrat d’âme. Elle fait plein de liens, comprend énormément de choses, j’en ai la chair de poule juste à l’écouter. Elle rapporte aussi avoir compris qu’il était même prévu que la mort de son fils allait jouer un rôle de déclencheur pour elle, pour l’amener à s’ouvrir à la spiritualité.

À la fin de sa séance, son énergie était complètement différente de celle à son arrivée dans mon bureau. Son visage était décontracté. Elle a pu ressentir sa présence et ressen­tir vraiment qu’il était bien et que tout était ok. Son coeur débordait d’amour et de joie, c’était palpable. J’avais l’impression que toute la pièce baignait dans une sorte d’éner­gie d’amour.

C’est dans ces moments touchants qu’en tant que praticien, tu ressens vraiment que c’est un privilège d’ef­fectuer ce genre de travail. Ça te remplit de gratitude. C’est tellement gratifiant que parfois, je n’en reviens même pas d’avoir cette chance de pouvoir gagner ma vie en faisant ce type de travail.

Après la séance, la personne qui était venue me voir initialement n’était plus la même. Elle était non seulement en paix et en joie, mais elle avait évolué… Elle avait grandi en compréhensions sages.

Était-ce vraiment un contact « réel », certains demanderont peut-être (avec raison) ? En toute honnê­teté, je ne le sais pas et c’est difficile à savoir pour ceux qui, comme moi, n’ont pas de perceptions médium­niques. Ce que je sais toutefois, c’est que l’expérience a été profondé­ment aidante et bénéfique pour ma cliente.

De mon point de vue, c’est ça qui est important. Si ça apporte un apaisement réel et que cela fait évoluer le sujet vers davantage de mieux-être physique et psychologique ainsi que vers davantage de sagesse, c’est ça l’important.

D’ailleurs, pour être totalement transparent, même si c’était « seule­ment » l’esprit du sujet qui avait créé cette expérience, ce serait à mes yeux tout aussi magique et digne d’être traité avec le même sens du sacré.

Une approche de plus en plus en demande

Dans le domaine de la spiritua­lité, le thème de la communication avec le monde invisible est plus que jamais présent dans les confé­rences, les médias, les librairies et les réseaux sociaux.

Un nombre grandissant de scien­tifiques tels que le Dr Mario Beaure­gard, le Dr Olivier Chambon et plu­sieurs autres contribuent à diffuser des connaissances qui pointent du doigt l’existence de l’âme au-delà du corps physique.

Les Américains sont d’ailleurs largement en avance sur nous par rapport à la recherche sur la com­munication avec les défunts. Il suffit de visionner mon entrevue avec le scientifique américain de renommée internationale, Dr Gary Schwartz, sur notre page de forma­tion. L’équipe du Dr Schwartz utilise des technologies de pointe telles que les photomultiplicateurs en silicium (SiPM) pour détecter des présences en mesurant l’intensité lumineuse en basses fréquences. C’est tout sim­plement incroyable.

Bien sûr, on ne peut passer sous silence la gigantesque contribu­tion dans le monde francophone du médecin réanimateur-anesthé­siste, le Dr Jean-Jacques Charbon­nier et son équipe. Grâce au succès de leurs ateliers de groupe de TCH (Trans Communication Hypno­tique) et à leur présence médiatique importante, un grand nombre de personnes sont aujourd’hui sen­sibilisées au fait que l’hypnose puisse permettre un contact avec les défunts ainsi qu’avec le monde invisible.

Pour moi, le plus beau métier du monde…

La pratique de l’hyp­nose spirituelle, qu’elle soit pour connecter avec un défunt, explorer des vies passées ou connecter avec des guides spirituels, est pour moi un des métiers les plus beaux, les plus touchants et gratifiants que je connaisse.

Il n’y a à mon sens rien de plus émouvant que de faciliter des expé­riences où les sujets expérimentent cet Amour inconditionnel dont on entend souvent parler. C’est aussi sentir dans leur regard, dans leurs paroles et dans le ton de leur voix, la gratitude qu’ils ressentent envers nous de les avoir accompagnés à vivre une telle expérience.

Personnellement, ce qui me fait le plus vibrer c’est lorsque j’entends les gens connecter à des compréhensions sages qui illuminent leur visage et dilatent leur cœur. Écouter attentivement leurs compréhensions qui dépassent largement le registre de l’égo et qui nous inspirent également dans notre propre vie.

Sans oublier qu’il se passe par­fois des choses qui dépassent notre entendement, des moments où le mot « magique» est le seul qui te vient aux lèvres pour décrire ce dont tu as été témoin.

En tant qu’hypnologue, je crois fermement que les professionnels autant que les clients gagnent à mieux connaître les rouages de l’hypnose de communication avec les défunts et du déroulement des séances.

C’est pourquoi dans mon prochain article, je vous parlerai des 3 principes fondamentaux de la communication avec les défunts pour les professionnels.

Jean-Charles Chabot recommande fortement le livre du Dr Schwartz « Extraordinaires contacts avec l’au-delà : Les découvertes scientifiques irréfutables sur la vie après la mort», qui est à son avis un des livres les plus convaincants sur le sujet étant donné la recherche scientifique qui le supporte. 

Cet article a été originalement publié dans la revue d’hypnose Le Pendule de septembre 2020.